Aide à l’écriture
Écrire peut sembler plus ou moins facile — ou difficile, selon le point de vue. Une chose est sûre, toutefois : impossible de jeter un regard objectif sur ses propres écrits.
Vous vous sentez dépassé par l’écriture ? Nous pouvons rédiger pour vous en recueillant votre parole avant de la mettre en forme.
Votre manuscrit est terminé ? En fonction de vos attentes et de votre budget, nous pouvons vous aider à donner naissance à la meilleure version possible de votre livre :
- diagnostic littéraire détaillé ;
- propositions d’amélioration ;
- mise en œuvre de tout ou partie de celles-ci, incluant d’éventuelles reformulations ;
- réécriture en profondeur si nous l’estimons nécessaire et que tel est votre souhait.
- S’agissant des reformulations proposées, vous gardez la maîtrise de votre texte grâce au mode édition des logiciels de traitement de texte, permettant le suivi des modifications.
- Suppressions, ajouts, reformulations assorties de commentaires : libre à vous, pour chaque modification suggérée, de la valider ou de la rejeter en rétablissant le texte original grâce aux fonctions correspondantes de votre logiciel.
- Vous ne savez pas utiliser ce mode édition ? Ce n’est pas très difficile, nous pouvons vous l’enseigner.
1. Relecture
En vue d’une publication, la relecture par des proches ne suffit pas : fût-on professeur de français, on ne s’improvise pas correcteur. La relecture de votre livre par des professionnels rompus à cet exercice s’impose, car il nécessite un état d’esprit et une méthode spécifiques.
Pourtant, malgré tout le soin apporté à la correction lors d’une première relecture, il est quasiment certain qu’à l’issue de celle-ci subsistent des coquilles. C’est suffisant pour un envoi de manuscrit aux éditeurs.
Pour l’autoédition, cependant, nous ne saurions trop recommander au moins deux relectures avant la mise en pages de votre livre.
Avant la mise en pages ou l’édition numérique, nous veillons au minimum à la correction : orthographique et grammaticale ; syntaxique ; lexicale ; typographique ; stylistique (suppression des répétitions inutiles, propositions de reformulation).
Il se peut toutefois que cela ne soit pas suffisant, raison pour laquelle nous vous proposons également la vérification du fond, avec : la chasse aux incohérences que pourrait contenir votre texte (chronologie, caractéristiques des personnages…) ; la vérification, dans la mesure du possible, d’informations comme les dates, les toponymes, les noms propres de personnalités historiques…
En fonction de vos attentes et de votre budget, vous pouvez bien entendu définir le service de correction qu’il vous faudra :
- nombre de relectures ;
- correction stylistique ou non ;
- vérification ou non du fond.
2. Stylage
La préparation de copie inclut un ensemble d’opérations de formatage incontournables, désigné par le terme de stylage. Ce dernier consiste, dans un logiciel de traitement de texte :
- à appliquer des styles, en particulier de paragraphes, afin notamment de structurer le document avec des niveaux de titre (partie, chapitre, section, etc.) ;
- à convertir, le cas échéant, en véritables notes de bas de page les notes que vous auriez pu écrire à la suite du texte, en fin de chapitre, par exemple ;
- ou encore à utiliser les fonctions idoines du traitement de texte pour des renvois internes comme « voir note x, p. y », où les valeurs de x et y sont calculées par le logiciel grâce à un marquage approprié dans le document, qui sera ensuite importé par le logiciel de PAO et garantira la bonne numérotation dans le texte mis en pages.
Faute de stylage, l’importation de votre texte dans les logiciels de mise en page posera de nombreux problèmes : disparition des niveaux de titres et de tout ou partie des mises en forme manuelles (gras, italique, petites capitales…).
Il sera même impossible de créer un livre électronique valide selon les critères de l’International Digital Publishing Forum, qui réponde aux exigences des plateformes de vente en ligne.
À PROPOS DE NOUS
Mise en page
Si mettre en pages un magazine ou un beau livre n’est pas à la portée de tout le monde, mettre en pages un roman ou un essai paraît simple.
Mais les apparences sont trompeuses. Quoi de plus simple qu’une chaise ? Savez-vous en fabriquer une ? Sauriez-vous mettre en pages votre livre ?
Si des termes comme empagement, interlignage ou composition, lézarde, gris, crénage, approche de paire, ligne lavée ou encore page creuse ne vous disent rien, ou que vous en ignorez le sens précis dans le contexte de la typographie, nous pouvons vous assurer que la probabilité pour vous de réussir la mise en pages de votre livre est égale à zéro, surtout si pour ce faire vous comptiez utiliser un logiciel de traitement de texte. Vous courez même alors à la catastrophe…
Peu importe alors ses qualités littéraires, la mise en forme de votre livre sera sans doute hideuse, au mieux très médiocre, et perçue à juste titre comme l’œuvre d’un amateur.
La mise en page est un métier, nécessitant à la fois savoir-faire et outils adaptés.

1. Maquette
Il s’agit des fondations du livre. En typographie numérique, le terme maquette désigne généralement l’ensemble des paramètres graphiques qui vont être définis pour donner sa forme à l’ouvrage : format, choix en matière de polices, marges, interlignage, présentation des chapitres, positionnement et contenu des en-têtes et pieds de page, recours éventuel aux lettrines, etc. Régis par quelques grands principes et rapports mathématiques, nombre de ces paramètres sont interdépendants et ne doivent rien au hasard.
Pour un livre imprimé, il est essentiel de commencer par le choix du format (les dimensions du livre) : en effet, le reste de la maquette en découle ; or, selon l’imprimeur, la technique d’impression retenue et le matériel utilisé, vous pourriez être amené à choisir parmi une liste de formats prédéfinis, plutôt qu’un format personnalisé.
Mais une belle maquette ne fait pas tout, et la mise en forme du livre peut se trouver gâchée en grande partie si aucun soin n’est apporté à l’étape suivante.
2. Composition typographique
Avec la maquette, les fondations sont posées, mais l’édifice reste à construire. Les lignes du texte courant doivent être équilibrées, avec notamment un écartement entre les mots qui varie le moins possible. C’est le premier enjeu de la composition typographique.
Mais le travail ne s’arrête pas à l’équilibre de la composition lorsque l’on vise la meilleure qualité possible. En effet, en l’absence d’interventions manuelles, quantité d’accidents de composition surviennent inévitablement, qui seront autant de défauts susceptibles de perturber l’œil du lecteur en détournant son attention du texte : lézardes, mots coupés en bas de page, superposition sur plusieurs lignes consécutives de mots identiques ou homonymes, et bien d’autres…
La plupart doivent être traités au cas par cas, par des interventions manuelles.
Toutes choses égales par ailleurs, c’est le soin apporté à de tels détails qui fait la différence entre une mise en pages simplement correcte et une mise en pages réellement de qualité.
Trois niveaux de qualité croissants
Nous proposons trois niveaux de qualité croissants en fonction du type et du nombre d’accidents de composition typographique qui seront traités manuellement.

Extrait de Les dieux ont soif. — Signalement d’accidents de composition par LuaTeX.
- Le premier niveau correspond à la bonne moyenne de l’édition littéraire française, comparable à celui d’un livre de la collection « Blanche » de Gallimard. Prévoir un peu moins de 100 EUR TTC pour un moyen format de 300 p.
- Le deuxième niveau est d’une qualité supérieure, qui correspond à peu près à celui d’éditeurs réputés pour le soin qu’ils accordent à la typographie, comme les éditions Allia. Prévoir autour de 250 EUR TTC pour un moyen format de 300 p.
- Le troisième niveau est pratiquement sans équivalent dans l’édition littéraire française, hormis certaines éditions bibliophiles : il s’agit ici de viser la perfection. Prévoir de 550 à 650 EUR TTC pour un moyen format de 300 p.
Ces tarifs et ce niveau de qualité sont rendus possibles par le logiciel LuaTeX et le format LaTeX, un des meilleurs systèmes de composition au monde.

Exemple de travail en LaTeX : à gauche, le fichier de travail, à droite le PDF de sortie.
Couvertures
Premier contact du lecteur avec votre livre, la couverture jouera un rôle d’autant plus crucial que vous ne serez pas connu.
Nous pouvons vous proposer deux types de couverture : typographique ou graphique.
1. Couvertures typographiques
Les couvertures typographiques font appel uniquement à des éléments textuels, hormis un éventuel logotype et des éléments géométriques tels filet, liseré, cadre, etc. : par exemple, les couvertures des éditions de Minuit, celles de la collection « Blanche » de Gallimard.
Si ce type de couverture est souvent associé à une image de classicisme et de sérieux, il n’est pas synonyme de neutralité ou même de minimalisme : quoique de manière sans doute plus abstraite qu’une couverture graphique, une couverture typographique peut être exubérante, déroutante, aguichante, intrigante, agressive…


2. Couvertures graphiques
Une couverture graphique se caractérise par l’utilisation d’éléments visuels comme une illustration ou une photographie jouant un rôle central dans l’identité visuelle du livre ; ces éléments sont souvent utilisés pour :
- illustrer le contenu (scène, personnages ou thèmes du livre) ;
- attirer l’attention des lecteurs potentiels ;
- communiquer une atmosphère, une tonalité visuelle qui reflètent le genre et l’esprit du livre.
Édition numérique
La majorité des lecteurs continuent de préférer lire sur papier. Une minorité importante n’est toutefois pas dérangée par la lecture à l’écran (ordinateur, liseuse, tablette, voire téléphone), ou même parfois préfère le livre numérique au livre traditionnel.
L’édition numérique revient en outre incontestablement moins cher aux autoéditeurs : pas de frais d’impression, mise en forme généralement moins coûteuse qu’une mise en page habituelle, pas de frais d’expédition, etc.
Il faut ici distinguer format PDF et format EPUB (et ses dérivés comme le MOBI ou le KEPUB).
PDF : choix de la qualité
Le format PDF permet une qualité typographique inégalée, semblable à celle du livre imprimé.
La mise en page est toutefois figée et ne s’adapte pas aux différentes tailles d’écran. À réserver plutôt aux ordinateurs, tablettes ou certaines liseuses.
Même s’il est bien sûr possible d’opter pour un format et une mise en page convenant aux petits écrans, le format n’offre aucune flexibilité au lecteur : impossible de changer la police d’écriture, de modifier l’interlignage, de zoomer sans voir rapidement apparaître des ascenseurs et perdre de vue l’ensemble de la page…
Si vous comptez faire imprimer votre livre tout en en proposant une édition numérique, le choix du format PDF n’entraînera pratiquement pas de frais supplémentaires, car le fichier imprimeur servira alors de base à l’édition numérique et demandera peu d’adaptations.
Extrait de l’État servile (éd. Carmin). — Composition en qualité 3.
EPUB : choix de la flexibilité
Il s’agit par excellence du format pour les liseuses et téléphones.
Par opposition à la mise en page figée du PDF, la mise en page au format EPUB est dite « fluide », car elle s’adapte automatiquement aux différents écrans. Le lecteur a par ailleurs tout loisir de changer la police proposée, de modifier les marges, l’interlignage, de zoomer, etc.
Dans ces conditions, il est vain d’escompter une qualité typographique comparable à celle du PDF. Les livres numériques réalisés à la hâte sont même franchement repoussants.
Heureusement, notre savoir-faire nous permet de limiter les dégâts et d’assurer une qualité passable sur la plupart des appareils, pour autant que le lecteur s’abstienne de trop modifier les paramètres d’affichage — libre à lui cependant de le faire, c’est toute la philosophie du format EPUB.
Extrait d’Orthodoxie (éd. Carmin). — Édition EPUB rendue par le logiciel Calibre.